L’opposition aux Comores a annoncé son refus de participer au second tour des élections législatives prévu le 16 février, ainsi qu’aux élections communales qui se tiendront le même jour. Cette décision intervient après des allégations de graves irrégularités constatées lors du premier tour, organisé le 12 janvier.
Les membres de l’Opposition unie des Comores (OUC) affirment disposer de preuves de fraudes et prévoient de ne pas reconnaître les résultats qui seront annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) dans les jours à venir.
Le leader du parti Orange, Daoudou Abdallah Mohamed, a déclaré que cette décision visait à démontrer au public, tant national qu’international, que le président Azali Assoumani ne respecte pas la démocratie. Cependant, toutes les formations de l’opposition ne partagent pas ce point de vue, certaines comme le parti le Pari préférant attendre les résultats définitifs pour décider d’une stratégie.
Face aux accusations de fraude, le pouvoir en place a invité l’opposition à recourir aux institutions compétentes pour traiter ces préoccupations. Pendant ce temps, la Convention pour le renouveau des Comores (CRC) a remporté tous les sièges disputés lors du premier tour sur l’île d’Anjouan, renforçant ainsi sa position dominante dans la politique locale.