Lomé Actu, 24 septembre 2024- À moins de deux mois des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain, les partis politiques sénégalais intensifient leurs préparatifs en vue du scrutin.
Dans ce contexte, une alliance stratégique se dessine entre l’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), dirigé par l’ex-président Abdoulaye Wade. Les deux formations ont convenu de collaborer pour maximiser leurs chances de succès, réunissant leurs forces après des échecs récents.
Maguette Sy, un leader du PDS, a justifié ce rapprochement par l’absence de propositions de la part du gouvernement actuel, tandis qu’un analyste qualifie cette coalition d’« alliance des perdants », en référence à leur défaite respective lors des dernières élections.
Cette union n’est pas sans ses controverses, car au sein du PDS, une partie des membres manifeste son mécontentement face à cette collaboration. L’enseignant-chercheur en sciences politiques, Moussa Diaw, souligne pourtant que cette coalition fait sens sur le plan idéologique, avec des libéraux unissant leurs efforts.
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, proche d’Abdoulaye Wade et également ancien président du Conseil économique et social, a annoncé son soutien à cette nouvelle dynamique politique. Cependant, la formation de cette coalition soulève des craintes quant à des divisions potentielles dans l’opposition, des divisions que le parti au pouvoir pourrait exploiter.
