« Le Togo disparaîtra dans 10 ans sur la carte si… », Dodji Apevon

Ayant participé à ce double scrutin dans 21 circonscriptions électorales, le parti FDR dénonce une mascarade électorale orchestrée par le pouvoir en place avec le but d’humilier l’opposition.

Face à la presse lundi, Me Dodji Paul Apevon et son bureau exécutif ont exhibé des fraudes « massives » dont ils ont été témoins le jour du vote.

Les FDR pointent de fraudes massives constatées dans plusieurs circonscriptions électorales qui dépassent l’entendement humain. Des éléments qui amènent le parti à contester les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale.

Lire aussi  Nicki Nicole se confie sur sa romance avec Lamine Yamal

Des résultats provisoires entachés selon le FDR

La formation politique déplore l’accès aux salles de vote refusé aux délégués des candidats de l’opposition, les bourrages d’urnes à visage découvert dans la plupart des bureaux de vote notamment à Kpéyidji, Klologo, Adjodogoun, Yohonou, Mamissi, etc. dans la circonscription électorale de Vo. 

Parallèlement, les FDR ne sont pas tellement friands à une quelconque idée de saisir la cour constitutionnelle.

Lire aussi  Lamine Yamal dément toute rupture avec Nicki Nicole

« Des démarches faites contre des élections truquées au Togo n’ont jamais été prises en compte par la cour constitutionnelle. Même si nous la saisissons, elle va encore faire du verbiage. Ce serait d’ailleurs une occasion de se faire humilier doublement.

On a été humiliés par les fraudes massives des élections et la Cour aussi viendra en rajouter avec sa phrase fétiche, les irrégularités constatées n’entachent en rien la crédibilité du scrutin », a partagé Me Dodji Apevon.

Lire aussi  "C’est compliqué d’être ma copine", Kylian Mbappé sur sa vie amoureuse

Le président des FDR, élu pour les législatives au côté de 4 autres opposants, rassure que le débat soit houleux à la prochaine assemblée nationale.

« Nous allons organiser la résistance même si nous ne sommes que 5 au parlement. Car si on laisse les choses en l’état, le Togo disparaîtra dans 10 ans sur la carte », a conclu l’avocat.