Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), dirigé par l’ancien président Laurent Gbagbo, a vivement contesté les résultats de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, qualifiant ce scrutin de « braquage électoral ».
Lors d’une réunion extraordinaire tenue le 28 octobre, le parti a dénoncé ce qu’il appelle un « coup d’État civil », accusant le président sortant Alassane Ouattara d’avoir militarisé le processus électoral avec le déploiement de près de 44 000 soldats. Cette situation aurait conduit à des violences graves, entraînant la mort de 23 personnes et des milliers d’arrestations, notamment à Nahio où des civils auraient été victimes de brutalités extrêmes.
Face à cette situation, la Commission électorale indépendante (CEI) a proclamé Ouattara vainqueur avec 89,77 % des voix, en attendant la validation du Conseil constitutionnel. En réponse, le PPA-CI a lancé un appel à tous les Ivoiriens et aux organisations de la société civile pour participer à une « grande marche pacifique » le 8 novembre à Abidjan et dans d’autres villes du pays.
Le parti insiste sur le fait qu’il ne reconnaîtra pas les résultats du scrutin, qu’il considère comme un « simulacre d’élection », tandis qu’aucune réaction officielle du gouvernement n’a été rapportée jusqu’à présent.
