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Le ministre Kokoroko en guerre contre le commerce illégal de bois au Togo

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Afin d’endiguer la dégradation de l’environnement, le professeur Dodzi Kokoroko, ministre togolais de l’Environnement et des Ressources forestières, a adressé une circulaire ferme à tous les échelons de l’administration forestière nationale.

Cette directive cible les inspecteurs généraux, les directeurs régionaux et préfectoraux, ainsi que les responsables des sous-stations locales. Elle exige un renforcement drastique des contrôles sur l’exploitation du bois-énergie au Togo. Cette communication urgente fait suite à la persistance d’activités illégales qui compromettent les efforts nationaux de conservation.

Les pratiques dévastatrices dans le collimateur

La circulaire ministérielle condamne spécifiquement une série de méthodes destructrices et interdites qui persistent. Parmi ces pratiques illégales figurent notamment l’utilisation d’arboricides pour empoisonner les arbres, l’abattage de bois frais et vivant, et la coupe illégale d’espèces protégées.

La circulaire cite le néré et le kartlé comme exemples critiques de flore protégée ciblée. Ces actions, souligne le ministre Kokoroko, compromettent directement la pérennité du patrimoine forestier togolais et contreviennent aux engagements environnementaux du pays.

Un mandat pour une application sans compromis

En confiant clairement la responsabilité aux structures décentralisées, le ministre a ordonné la mise en place immédiate de systèmes de surveillance renforcés dans toutes les zones opérationnelles. La directive est claire : les autorités locales doivent détecter et stopper sans délai toute activité d’exploitation forestière illicite. Il s’agit d’un appel à une application proactive et visible de la loi sur le terrain, passant de la simple politique à une protection active des réserves forestières.

Outre la surveillance, la circulaire enjoint aux fonctionnaires d’organiser régulièrement des sessions de sensibilisation à destination des exploitants de bois-énergie, en rappelant leurs obligations légales et les bonnes pratiques à adopter. Toutefois, l’avertissement le plus ferme du ministre concerne les conséquences de l’inaction des fonctionnaires eux-mêmes. Il exige une application rigoureuse et assidue de la loi, avec une politique de tolérance zéro envers les contrevenants.

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