Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso restent exclus de l’Union Africaine
L’Union africaine (UA) a réaffirmé dimanche lors de son sommet à Addis Abeba sa ‘tolérance zéro’ face aux ‘changements anticonstitutionnels’ de gouvernement.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue, dans la matinée, au siège de l’organisation, en présence de quelque trente-cinq chefs d’État et de quatre chefs de gouvernement, dans la plus pure tradition de l’organisation africaine. L’UA a maintenu la suspension du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée.
En ouverture de la cérémonie, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, a remis en cause l’efficacité de cette mesure pour lutter efficacement contre les changements de pouvoir anticonstitutionnels :
Dans la foulée, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a pris la même décision.
Ces trois pays sont dirigés par des militaires issus de coups d’Etat. Il n’ont pas manifesté leur farouche intention de rendre le pouvoir aux civils.
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