L’ancien président français Nicolas Sarkozy a vu son bracelet électronique retiré mercredi, marquant une étape importante dans son régime de libération conditionnelle après avoir été condamné à un an de prison dans le cadre de l’affaire des écoutes.
Ce retrait de bracelet intervient après trois mois, durant lesquels Sarkozy a été sous surveillance électronique depuis le 7 février. Selon les autorités judiciaires, bien qu’il ne porte plus de bracelet, l’ancien chef d’État doit respecter plusieurs conditions, notamment obtenir l’autorisation du juge pour tout déplacement prolongé ou à l’étranger.
Nicolas Sarkozy, président de la République de 2007 à 2012, a été condamné définitivement en décembre dernier pour son implication dans des écoutes téléphoniques illégales. À 70 ans, il a pu bénéficier d’une libération conditionnelle, lui permettant ainsi de demander ce retrait anticipé de son bracelet.
Toutefois, le parquet de Paris précise qu’il doit continuer à se soumettre à des obligations légales, notamment répondre aux convocations judiciaires et accueillir des visites des services de probation.