À l’approche des élections législatives de décembre 2025 en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, ancien président et leader du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), a pris une décision radicale en révoquant plus de vingt cadres pour insubordination.
Cette mesure, annoncée dans un communiqué le 19 novembre 2025 par la porte-parole du parti, Me Habiba Touré, fait suite à des candidatures déposées par certains membres, en dépit de la ligne officielle qui prône le boycott du scrutin. Moins de vingt-quatre heures après que ces dissidents aient manifesté leur intention de participer aux élections, Gbagbo a clairement affiché sa volonté de maintenir la discipline au sein du parti, en qualifiant leurs actions de désobéissance.
Parmi les personnes sanctionnées figurent des figures notables telles que Georges Armand Ouégnin et Stéphane Kipré, ainsi qu’une vingtaine d’autres responsables à divers niveaux.
Cette décision s’inscrit dans un contexte politique tendu, où Gbagbo a récemment exprimé son opposition à toute participation du PPA-CI aux législatives, estimant que les conditions actuelles, marquées par des violences lors de la présidentielle de 2025, ne permettent pas d’organiser un scrutin digne de ce nom.
Selon lui, se présenter aux élections reviendrait à cautionner un processus qu’il considère comme défaillant sur le plan démocratique. Cette stratégie de boycott vise à dénoncer ce qu’il appelle un « braquage » électoral, soulignant ainsi les défis auxquels fait face le pays en matière de gouvernance et de démocratie.
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Les tensions au sein du PPA-CI révèlent également les fractures internes qui pourraient influencer l’avenir politique du parti et du pays.









