Coup de tonnerre dans le classement mondial des milliardaires : Larry Ellison, cofondateur et président d’Oracle, a dépassé Elon Musk grâce à une envolée spectaculaire de sa fortune.
En une seule séance boursière, l’homme d’affaires de 80 ans a vu sa richesse grimper de 101 milliards de dollars, atteignant 393 milliards, contre 385 milliards pour le patron de Tesla. Cette ascension fulgurante s’explique par la flambée du titre Oracle à Wall Street, dopé par la demande massive en services cloud et intelligence artificielle.
L’action du géant américain a bondi de plus de 11 %, sa meilleure performance depuis 1999. Détenant près de 40 % d’Oracle, Ellison a directement récolté les fruits de cette envolée.
Oracle joue désormais un rôle central dans l’écosystème technologique : ses infrastructures alimentent des modèles d’IA comme ChatGPT ou Claude, et ses bases de données s’imposent comme un pilier de la transformation numérique mondiale. Contrairement à Tesla, plus dépendante des cycles de ventes et sujette à la volatilité des marchés, Oracle offre des revenus stables et récurrents grâce à ses abonnements cloud.
Au-delà du choc financier, ce renversement illustre plusieurs tendances fortes : L’IA redistribue les richesses mondiales, transformant les entreprises qui fournissent l’infrastructure clé en véritables « raffineries » du numérique. La stabilité prime sur la spéculation : Oracle génère des bénéfices massifs et durables, là où Tesla reste plus fragile.
L’âge n’est pas un obstacle : à 80 ans, Larry Ellison prouve qu’une vision de long terme peut bouleverser l’équilibre mondial des fortunes. Cette victoire symbolique d’Oracle face à Tesla valide une conviction : dans l’économie numérique, ceux qui fournissent les outils serveurs, puces, bases de données captent la plus grande part de valeur, bien plus que ceux qui développent les applications finales.
