Le ciel du Togo appelle de nouveaux gardiens. Le ministère de la Défense nationale a officiellement annoncé une nouvelle phase de présélection pour recruter de jeunes Togolais au sein de l’Armée de l’Air.
Cette campagne se déroulera du 25 novembre au 12 décembre 2025. Elle marque le début d’un processus d’enrôlement de nouveaux personnels, tant pour les postes de pilote que pour les postes au sol, avec pour objectif d’insuffler de nouveaux talents à cette branche essentielle des forces armées.
Cette campagne de recrutement est stratégiquement conçue pour renforcer les effectifs de l’Armée de l’Air avec des individus qualifiés capables de répondre aux exigences croissantes de la défense aérienne moderne. Afin d’identifier les candidats possédant l’état d’esprit requis, les postulants seront soumis à une série de tests psychotechniques. Ces évaluations sont soigneusement élaborées pour évaluer l’aptitude mentale, la concentration et la capacité d’adaptation à un environnement à hautes responsabilités, qualités essentielles pour l’aviation militaire.
Conditions d’admissibilité et modalités de candidature
Cet appel à candidatures s’adresse exclusivement aux jeunes citoyens togolais qui auront 23 ans au plus tard le 31 décembre 2025. L’obtention d’un baccalauréat scientifique (filière C, D ou E) est une condition essentielle. Ces critères spécifiques visent à sélectionner des candidats dotés d’un fort potentiel technique et intellectuel, aptes aux carrières exigeantes de l’aviation militaire.
Les candidats ont jusqu’au 14 novembre pour déposer leur dossier auprès de n’importe quelle brigade de gendarmerie du pays ou au Secrétariat de l’État-major de l’Armée de l’Air.
Intégration à une modernisation stratégique globale
Au-delà du simple pourvoi de postes, ce recrutement constitue un élément clé de la stratégie globale de modernisation et de professionnalisation des Forces armées togolaises (FAT). Il s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement à renforcer les capacités opérationnelles du pays, notamment face aux défis sécuritaires du nord et à la nécessité de maintenir une force aérienne autonome et performante.
