Le président ghanéen, John Dramani Mahama, a décidé de suspendre la juge en chef Gertrude Torkornoo avec effet immédiat, marquant ainsi une étape sans précédent dans le système judiciaire du pays.
Cette suspension fait suite à trois requêtes officielles déposées contre elle, portant sur des allegations de falsification de dossiers judiciaires et de détournement de fonds publics.
Une enquête a été ouverte, présidée par le juge de la Cour suprême Gabriel Pwamang, avec l’ancien vérificateur général Daniel Domelevo parmi les membres d’une commission de cinq personnes chargée d’examiner ces accusations.
Nommer sous l’administration de l’ancien président Nana Akufo-Addo, Torkornoo a déjà fait l’objet de plaintes antérieures, mais sa survie à ces accusations met en lumière les tensions sous-jacentes au sein du système judiciaire.
John Mahama, qui a accédé à la présidence en janvier 2025, a promis de restaurer la confiance du public dans les institutions étatiques et de lutter fermement contre la corruption. Le porte-parole de la présidence a affirmé que son administration ne tolérera aucune malversation, soulignant l’importance du respect de l’État de droit.
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La juge Torkornoo a dix jours pour se défendre contre ces allégations, et les résultats de l’enquête pourraient avoir des conséquences significatives pour la justice ghanéenne et les efforts anticorruption du président.