
Le gouvernement libyen d’Union nationale, basé à Tripoli et reconnu sur le plan international, projette d’introduire des droits de douane sur les importations de 26 pays, comme indiqué dans un récent projet de décret du ministère de l’Économie et du Commerce.
Cette initiative protectionniste, soumise au Conseil des ministres, propose des taxes variant entre 10 % et 25 %. Les pays concernés incluent des voisins régionaux comme la Tunisie et l’Égypte, ainsi que des nations européennes telles que l’Italie, l’Allemagne, la France, la Grèce et l’Espagne.
Des nations comme la Turquie, la Chine et les États-Unis figurent également dans cette liste, augmentant le coût des échanges commerciaux avec la Libye.
Ces nouvelles mesures, justifiées par la nécessité de soutenir l’économie locale, devraient favoriser la production nationale, diminuer la dépendance aux importations et alléger la pression sur la devise libyenne. Le ministère libyen a précisé que ces droits de douane seront temporairement en place pour une durée initiale de 14 mois, avec la possibilité de prolongation.
Cette politique ne devrait pas affecter les biens essentiels pour la population, et les importations à but humanitaire resteront exemptées de ces nouvelles taxation. Les autorités espèrent ainsi maintenir un équilibre entre protection de l’économie nationale et préservation des besoins fondamentaux de la population.