Mercredi, les rues de Dar es Salaam ont été le théâtre de manifestations massives et violentes alors que des centaines de personnes exprimaient leur mécontentement face à la présidente Samia Suluhu Hassan, candidate à sa réélection.
L’opposition, qui se sent largement exclue du processus électoral, a dénoncé un scrutin perçu comme injuste. Dans ce climat tendu, des actes de vandalisme ont été signalés, notamment l’incendie d’un commissariat sur l’une des principales artères menant au port, tandis que des coups de feu retentissaient dans la ville.
Les forces de l’ordre, débordées par la situation, ont été contraintes de se retirer face à la foule en colère. Bien que des rapports fassent état d’autres manifestations à Mbeya, celles-ci n’ont pas pu être vérifiées.
Samia Suluhu Hassan, première femme à occuper la présidence en Tanzanie, avait été initialement saluée pour avoir allégé certaines restrictions imposées par son prédécesseur, mais elle est maintenant critiquée pour sa répression croissante. À Dar es Salaam, les manifestants ont pris pour cible les affiches de campagne à son effigie, les détruisant et les brûlant dans une démonstration de leur désapprobation.









