Le Togo prend des mesures pour préserver le site culturel de Koutammakou, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2004. Un nouveau plan de gestion, couvrant la période 2025-2027, a été validé pour faire face aux menaces croissantes qui pèsent sur ce joyau historique.
La Commission nationale du patrimoine culturel (CNPC) a approuvé le plan le 4 décembre 2024 à Nadoba, à 420 km de Lomé. Le document intègre les recommandations d’organisations comme le Centre du patrimoine mondial (WHC), l’ICOMOS et l’ICCROM, qui ont mené une évaluation en juin. Une suggestion clé est l’implication active des populations locales dans les efforts de préservation.
Menaces sur l’héritage de Koutammakou
Le site est confronté à des défis qui mettent en péril son authenticité. Le changement climatique érode les structures traditionnelles, tandis que l’expansion urbaine et l’utilisation de matériaux modernes entrent en conflit avec le patrimoine culturel et architectural du site. Ces pressions soulignent l’urgence du nouveau plan de conservation.
Sauvegarde des richesses culturelles
Dans le cadre d’un projet plus vaste intitulé « Actualisation du plan de gestion et de conservation du site de Koutammakou, le pays de Batammariba », l’initiative vise à protéger à la fois le patrimoine matériel et immatériel du site. En complément, le gouvernement togolais avait annoncé en février 2023 un ambitieux projet de développement de 3 milliards de FCFA mené par le ministère du Tourisme.
Ce regain d’intérêt pour Koutammakou protège non seulement son importance historique, mais garantit également que les générations futures pourront continuer à célébrer sa valeur culturelle unique.
