Huit ans après le spectaculaire vol dont elle a été victime à Paris, Kim Kardashian a témoigné ce mardi au procès de ceux qui l’ont braquée en octobre 2016, lors de la Fashion Week. Sa présence au palais de justice a attiré l’attention des médias et du public, avec près de 500 journalistes accrédités pour couvrir l’événement.
Vêtue de noir, la star américaine de 44 ans a raconté, entre larmes et sanglots, comment elle avait cru vivre ses derniers instants dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016. Séquestrée et menacée par des hommes armés déguisés en policiers, elle a supplié pour sa vie.
Évoquant les moments terrifiants du braquage, elle a confié en larmes : « Ils m’ont poussé sur le lit, attaché les poignets. J’étais hystérique. Je leur criais : j’ai des bébés, laissez-moi vivre. Je me préparais psychologiquement au viol. J’ai fait une prière. Je pensais à Kourtney qui me découvrirait morte sur le lit, après avoir été violée. J’étais certaine de mourir ce jour-là ».
Les agresseurs lui avaient réclamé des bijoux d’une valeur totale de 9 millions d’euros, dont une bague de fiançailles offerte par son ex-mari, Kanye West. Ce braquage reste l’un des plus importants jamais commis contre un particulier en France.
Plusieurs suspects avaient été arrêtés et l’ADN d’un d’eux ait été retrouvé sur les liens utilisés pour l’attacher. Face à une salle comble et un impressionnant dispositif médiatique, Kim Kardashian a insisté sur son besoin de « dire sa vérité » et de confronter ses agresseurs.
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Les dix accusés, surnommés les « papys braqueurs » en raison de leur âge avancé, sont jugés pour leur implication dans ce vol d’une rare violence. Si certains ont exprimé des remords, la majorité du butin n’a jamais été retrouvée.
Alors que les avocats des accusés préparent leur défense, tentant de minimiser l’impact médiatique et émotionnel de la présence de Kim Kardashian, le procès continue d’attirer l’attention de nombreux curieux et fans.