Le gouvernement kényan a annoncé la fermeture de 348 internats suite à un audit de sécurité commandé par le ministère de l’Éducation.
Cette mesure fait suite à un tragique incendie survenu en septembre dernier dans un internat d’Endarasha, qui a causé la perte de 21 vies d’élèves et suscité une forte indignation au sein de la société.
Les résultats de l’audit ont révélé des conditions dangereuses, telles que l’absence de sorties de secours, de matériel anti-incendie adapté et des dortoirs surpeuplés, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité des élèves.
Face à ces résultats alarmants, les autorités ont accordé un mois aux établissements concernés pour se conformer aux normes de sécurité avant de pouvoir rouvrir à la rentrée de janvier. Certains directeurs d’écoles, tout en réagissant à ces décisions, ont exprimé leur désaccord, les accusant de créer une panique inutile parmi les parents.
Cependant, le président de l’Association nationale des parents d’élèves a insisté sur la nécessité de garantir la sécurité des enfants, affirmant que de nombreux établissements privés, générant des profits, n’assurent pas un environnement safe pour leurs élèves.
