Clarisse Agbégnénou, judoka estimée et double championne olympique, se trouve mêlée à un débat animé. Le Comité national olympique français (CNOSF) a récemment dévoilé les règles de sélection des porte-drapeaux pour les prochains Jeux olympiques de Paris. Cependant, ces règles ont laissé Agbegnenou découragée.
Agbegnenou, qui avait déjà porté le drapeau en 2021, a été jugée inéligible pour une nouvelle candidature. Les critères du CNOSF stipulent que les candidats porte-drapeaux doivent remplir des conditions précises : participation à la compétition, absence de condamnation pour dopage, et pas d’expérience antérieure de porte-drapeau. Cette dernière condition, qui exclut les porte-drapeaux récidivistes, a suscité l’ire de Clarisse Agbégnénou.
Le souvenir doux-amer de Clarisse Agbégnénou à Tokyo
En réfléchissant à son expérience des Jeux olympiques de Tokyo, Agbegnenou exprime son mécontentement. L’absence de spectateurs lors de la cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée masquée, lui a laissé un sentiment d’inachevé. Son désir de se représenter et de représenter son pays persiste, malgré les difficultés.
La frustration de Clarisse Agbegnenou va au-delà de ses aspirations personnelles. Elle s’interroge sur la nécessité de règles discriminatoires et plaide en faveur de l’inclusion. Tout en reconnaissant le désir de diversité, elle estime qu’il n’est pas nécessaire de créer de nouvelles barrières.
Dans un geste décisif, Agbegnenou conclut le débat : « Maintenant, ce n’est plus un problème ». Les projecteurs se tournent vers les quatre porte-drapeaux – deux femmes et deux hommes – qui dirigeront les équipes olympique et paralympique.
