« Je n’arrive pas à faire mon deuil… », Lady Ponce encore en deuil
Lomé Actu, 14 juin 2024 – La chanteuse Camerounaise, Lady Ponce ne se remet toujours pas de la perte de ses parents bien aimés. Elle vient de se confier à ses abonnés sur les réseaux sociaux.
Lady Ponce n’arrive toujours pas à se défaire de ses parents décédés il y a bien des années. La mère de famille s’interroge encore sur la nature de leur relations si jamais son géniteur était encore en vie.
Elle déclare :
« Cette douleur ne me quitte pas ,je continue à la traîner avec moi.
Je pensais qu’en vieillissant j’allais apprendre à vivre avec mais non pourquoi après tant d’années, je n’arrive pas à m’en défaire,à faire mon deuil.
J ‘ai toujours l’impression que c’est hier, que mes parents nous ont quitté.
Il y’a longtemps, qu’elle est passée. Cette époque où je pouvais courir, m’engouffrer dans les bras de ma douce Maman, où encore faire des blagues avec mon papounet.
Je ne sais si un jour, j’arriverai à faire mon deuil, j’ai toujours cette boule oppressante au niveau du cœur.
Ce nœud qui me serre le cœur ,quand je pense à eux et quand je regarde mes enfants et je me regarde je dit, tiens ils ne les ont pas connus.
Est ce qu’ils voient au moins ce que je suis devenue? Notre pauvre famille a évolué aussi.
Vous qui avez la chance de grandir et d’évoluer avec vos parents à vos côtés , svp profitez au maximum.
Car, moi j’ai une douleur immense.
Tellement énorme que, je n’arrive pas vraiment à guérir.
Je pensais qu’ avec le temps je n’arriverais plus à verser des larmes, quand je pense à eux.
Aux chansons que j’allais souvent composer et chanter avec ma mère si elle était en vie……
Je vous jure, l’âge n’a pas altéré ma douleur.
Et en ce moment, j’ai vraiment besoin d’avoir une mère qui me serre dans ses bras, pour me dire ma fille je suis fière de toi .
Je n’ai jamais connu ça, je n’ai jamais connu cette sensation là, j’imagine la fierté que l’on peut éprouver d’être serrer dans les bras de son parent , qui est fier de tes exploits ,qui te remonte le moral pendant tes échecs .
Seigneur! Cette douleur est tellement énorme que je me demande quand exactement elle me quittera… »