Lomé Actu, 25 juillet 2024 – Le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, a lancé le défi. Il a remis en question les fondements mêmes du leadership régional.
La controverse a éclaté lorsque Sagna a lancé une critique cinglante des chefs d’État africains. Il les a accusés d’appauvrir le continent. Ses propos ont frappé comme un coup de foudre, incitant le bureau de la CEDEAO à émettre une réprimande sévère le 23 juillet 2024, exprimant « ses inquiétudes et sa désapprobation » face à ce qu’il jugeait excessif.
Mais Guy Marius Sagna ne recule pas. Dans une réponse enflammée qui a fait vibrer les langues dans toute la région, rapportée par PressAfrik, le député au franc-parler a déclaré qu’il « n’a pas besoin d’être soutenu par le bureau du parlement de la CEDEAO« .
La réponse de Guy Marius Sagna au bureau du Parlement de la CEDEAO
Avec l’audace d’un véritable révolutionnaire, Sagna a rejeté l’opinion du bureau de la CEDEAO comme étant « illégitime et illégale », affirmant que son seul objectif est le panafricanisme « au service des peuples africains et non de l’impérialisme et de certains chefs d’État qui sont ses valets ».
C’est un appel aux armes pour une nouvelle vision de l’Afrique de l’Ouest. « L’Afrique va changer radicalement. Et l’Afrique de l’Ouest va y contribuer de manière décisive. Plus de 20 organisations du Togo répondent à la CEDEAO des chefs d’État », a-t-il poursuivi.
Une chose est claire : Guy Marius Sagna a déclenché un débat qui touche au cœur de l’identité et de la gouvernance ouest-africaine. « Continuons la lutte pour l’édification de l’Afrique de l’Ouest des peuples ! Une autre Afrique de l’Ouest est nécessaire. Une autre Afrique de l’Ouest est possible », a conclu le député sénégalais.
