Issa Tchiroma, l’opposant camerounais qui a subi une défaite face à Paul Biya lors des dernières élections présidentielles, refuse de se laisser abattre. Bien qu’il ait obtenu 35 % des voix contre les 53,66 % de Biya, Tchiroma conteste fermement les résultats officiels et continue de revendiquer sa victoire.
Après une série de manifestations qui ont éclaté suite à l’annonce des résultats, il a choisi de s’exiler au Nigeria pour échapper à des menaces d’arrestation. Dans cette période tumultueuse, Tchiroma a décliné l’offre de Biya de devenir Premier ministre, préférant concentrer ses efforts sur une nouvelle offensive depuis son lieu d’exil.
Il a récemment annoncé le lancement d’une opération « villes mortes », visant à paralyser le pays et à faire entendre la voix de ses partisans. En parallèle de ses actions sur le terrain, Tchiroma envisage également des démarches judiciaires pour contester les arrestations jugées illégales de ses partisans.
Son équipe prévoit de porter l’affaire devant les juridictions camerounaises et pourrait également saisir des instances internationales telles que la Cour africaine des droits de l’homme et le Comité des droits de l’homme de l’ONU.
Bien que le Cameroun n’ait pas ratifié le Statut de Rome relatif à la Cour pénale internationale, Tchiroma n’hésite pas à faire appel à cette institution en adressant une communication d’information au bureau du procureur. Cette détermination témoigne de son engagement à poursuivre la lutte pour ses droits et ceux de ses partisans, malgré les obstacles qui se dressent sur son chemin.
