Au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary, qui se présente à la présidentielle du 12 octobre, conteste les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel en revendiquant sa victoire.
Dans un contexte de manifestations violentes et d’arrestations massives, il a appelé les Camerounais à observer trois jours de « villes mortes » la semaine prochaine, du lundi au mercredi. Cette déclaration fait suite à une période de tensions marquées par des pertes humaines et des violences, alors que Bakary cherche à galvaniser le soutien populaire avant la prestation de serment de Paul Biya, prévue pour le 6 novembre.
Dans un message audio diffusé le 31 octobre, il exhorte ses compatriotes à rester chez eux pour faire entendre leur mécontentement.
Bien qu’il se décrive comme étant « conduit en lieu sûr » par des militaires loyaux, une source gouvernementale a minimisé ses déclarations, affirmant qu’il n’est pas recherché et que son appel à l’immobilisme est perçu comme une tentative d’intimidation et de perturbation économique.
Les autorités dénoncent cette stratégie comme étant contre-productive et non représentative d’une approche pacifique.
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