Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a exprimé son soutien à la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu.
Cette décision émane de graves accusations selon lesquelles le gouvernement israélien aurait utilisé la nourriture comme arme dans sa guerre contre le Hamas à Gaza.
En accord avec le droit international, la Grande-Bretagne, tout comme 123 autres pays membres de la CPI, pourrait être contrainte d’arrêter Netanyahu s’il se rend sur son territoire, bien que le mandat doive d’abord être ratifié par un tribunal britannique pour devenir effectif.
Dans le contexte de la campagne militaire israélienne à Gaza, qui a déjà causé plus de 44 000 morts, Starmer a souligné l’importance de respecter l’indépendance de la CPI tout en affirmant qu’il n’y avait pas d’équivalence morale entre Netanyahu et les dirigeants terroristes.
Bien que ces accusations puissent encore compliquer la situation politique du Premier ministre israélien et entraver les efforts en cours pour un cessez-le-feu, Netanyahu a fermement rejeté les allégations, qualifiant les actions de la CPI d’« absurdes et fausses », tout en défendant le droit d’Israël à mener son offensive.
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