Les autorités sanitaires de la préfecture de Yoto ont émis une alerte urgente suite à une intoxication alimentaire à Kpetsou liée à la consommation de « houmbli », un bouillon de sang traditionnel. Cette alerte fait suite à l’hospitalisation de dizaines d’habitants du canton de Kpetsou, dans le Bas Mono, à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu d’Afagnan, plusieurs décès ayant été signalés depuis le 27 juillet.
Dans un communiqué officiel daté du 28 juillet, le Dr Abace Dadja, directeur préfectoral de la santé et de l’hygiène publique, a fortement déconseillé la consommation de tout aliment contenant le bouillon de sang suspect jusqu’à nouvel ordre. Le responsable sanitaire a insisté sur les mesures essentielles de sécurité alimentaire, notamment la cuisson correcte de tous les produits carnés, l’évitement strict des aliments avariés et le lavage minutieux des mains au savon avant la préparation des aliments.
Des conséquences tragiques entraînent une intervention ministérielle à Kpetsou
Les premières enquêtes ont permis de remonter à la source des cas d’intoxication : du « houmbli » acheté auprès d’un vendeur ambulant non identifié. Le plat contaminé a provoqué une diarrhée sévère et d’autres symptômes nécessitant une intervention médicale d’urgence.
Le professeur Tchin Darre, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a personnellement rendu visite aux patients touchés à l’hôpital d’Afagnan le 28 juillet. Lors de son évaluation, le ministre a promis le soutien du gouvernement aux victimes et a appelé à une vigilance accrue de la communauté.
Enquête en cours et mesures de sécurité publique suite à l’intoxication alimentaire à Kpetsou
Alors que les équipes sanitaires s’efforcent d’identifier la source exacte de la contamination, les autorités ont intensifié la surveillance des marchés et les inspections des vendeurs. Cet incident a relancé le débat sur les normes de sécurité alimentaire applicables aux produits alimentaires de rue, en particulier ceux contenant des sous-produits animaux.
Il est conseillé aux communautés locales de faire preuve d’une extrême prudence avec les plats traditionnels pendant cette période et de privilégier les sources d’approvisionnement vérifiées. Le ministère de la Santé continue de suivre la situation de près et promet des mises à jour au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête.
