Alger, 1er août 2023 (Lomé Actu) – La situation au Niger continue de préoccuper la sous-région et suscite des réactions diplomatiques. L’Algérie a exprimé mardi sa préoccupation face aux décisions prises lors du sommet de la Cédéao le dimanche précédent.
Alors que l’institution ouest-africaine a donné un ultimatum d’une semaine aux putschistes nigériens pour rétablir le président Mohamed Bazoum à son poste, la diplomatie algérienne a lancé une « mise en garde » craignant une escalade dans la région.
Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères considère l’option d’une intervention militaire envisagée par la Cédéao comme « malheureuse ».
Sans mentionner directement l’organisation ouest-africaine, la diplomatie algérienne « met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères (…), qui ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle ».
Le gouvernement algérien estime que « le retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques », afin d’éviter « un surcroît d’insécurité et d’instabilité » au Niger et dans toute la région.
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L’Algérie avait rapidement condamné le coup d’État dès ses premières heures et réitère aujourd’hui son soutien au président légitime du Niger, Mohamed Bazoum.
Ces déclarations interviennent alors que la France a entamé l’évacuation de ses ressortissants ce mardi, et que la junte du CNSP a accusé l’armée française de vouloir intervenir militairement pour libérer le président déchu. Des accusations que Paris a démenties.
Avec RFI











