Les autorités congolaises ont récemment annoncé l’interdiction immédiate de toutes les activités du mouvement « Sauvez la RDC », fondé récemment par l’ancien président Joseph Kabila.
Selon un communiqué signé par le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, les gouverneurs de province et l’ensemble des autorités administratives ont reçu l’instruction de mettre fin à toute réunion, mobilisation ou initiative liée à cette plateforme politique d’opposition.
Le mouvement, lancé en octobre à Nairobi lors d’une rencontre réunissant plusieurs personnalités proches de Kabila, se présentait comme une alternative visant à défendre la Constitution, lutter contre la « tyrannie » et promouvoir un dialogue national inclusif.
Sa création a provoqué une vive réaction du gouvernement, qui accuse Kabila de collaborer avec les rebelles du M23, engagés depuis plusieurs années dans un conflit meurtrier dans l’est du pays.
Plusieurs partis impliqués dans la fondation de « Sauvez la RDC » ont déjà été sanctionnés, tandis que Kabila fait face à des poursuites judiciaires lourdes : son parti, le PPRD, a été suspendu en avril, et en octobre, l’ancien chef d’État a été condamné à mort par contumace pour trahison, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
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Agé de 53 ans, Kabila, qui a dirigé la RDC de 2001 à 2019 et vivrait désormais en Afrique du Sud, affirme vouloir rentrer au pays pour contribuer à résoudre la crise politique actuelle.









