Insolite : À 30 ans, cet homme fait toujours pipi au lit
Lomé Actu, 1ᵉʳ août 2024 – Un homme a raconté le récit déchirant d’un traumatisme d’enfance qui continue de le hanter à tel point qu’il fait toujours pipi au lit à 30 ans. Le survivant, dont l’identité reste protégée, a révélé qu’il lutte toujours contre l’énurésie nocturne des décennies après avoir subi des actes innommables aux mains de son agresseur.
L’agresseur, désormais condamné à 20 ans de prison, a soumis ses jeunes victimes à des expériences horribles qui ont laissé des cicatrices indélébiles dans leur psychisme.
Les abus qui traumatisent l’homme
Les abus, qui ont eu lieu dans les années 1990, ont eu lieu dans un environnement décrit par les victimes comme ayant une « odeur nauséabonde », une mémoire sensorielle qui continue de les tourmenter. L’agresseur, identifié comme un homme de 74 ans, avait de nombreux animaux dans sa résidence, dont des chats, des oiseaux et des chiens. Dans un acte particulièrement odieux, il a forcé un enfant à se livrer à des actes contre nature avec un chien.
Les victimes, qui avaient entre six et dix ans à l’époque, ont raconté leurs calvaires devant le tribunal. L’un des survivants a déclaré avoir été bâillonné et vivre dans une peur constante, surtout à l’heure du coucher. Les abus lui ont volé une enfance normale, lui laissant un traumatisme profond qui a affecté tous les aspects de sa vie.
Le plus déchirant est peut-être la révélation que lorsque la victime a essayé d’alerter sa mère de l’abus, elle ne l’a pas cru. Cette trahison de confiance a aggravé le traumatisme, forçant l’enfant à endurer une semaine supplémentaire de tourments avant de finalement échapper à la situation.
Pendant trois décennies, le survivant a donc lutté contre des flashbacks, des pensées suicidaires et des pipis au lit continus, une manifestation physique de son traumatisme non résolu. Ce n’est qu’après une rencontre fortuite avec son agresseur dans un bus que la voie vers la justice s’est finalement ouverte, grâce à l’intervention de sa femme.