Nicolas Sarkozy, ancien président français, a été incarcéré ce mardi 21 octobre à la prison de la Santé à Paris, où il commence à purger une peine de cinq ans de prison suite à sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
Bien qu’il ait fait appel de cette décision, l’exécution de sa peine n’est pas suspendue. À son arrivée à la prison, Sarkozy a salué ses partisans, conscient des enjeux qui l’attendent. Âgé de 70 ans, il se retrouve dans une situation délicate alors que ses avocats ont immédiatement déposé une demande de mise en liberté.
La cour d’appel dispose désormais d’un délai de deux mois pour examiner cette requête, mais une audience pourrait être programmée plus rapidement. Les recours des autres condamnés dans cette affaire, dont l’ancien banquier Wahib Nacer et l’affairiste Alexandre Djouhri, seront également examinés dans les jours à venir.
Pour sortir de détention avant son procès en appel, Sarkozy devra répondre à plusieurs critères stipulés par le code de procédure pénale, notamment garantir sa représentation devant la justice et éviter toute pression sur les témoins. Une alternative à l’incarcération pourrait être un placement sous contrôle judiciaire ou une surveillance électronique à domicile.
En parallèle, l’ancien chef de l’État fait face à d’autres défis juridiques. Déjà condamné à un an de prison dans l’affaire des écoutes, il a purgé une partie de sa peine avec un bracelet électronique avant d’obtenir une libération conditionnelle.
De plus, il attend avec impatience la décision de la Cour de cassation concernant son recours dans l’affaire Bygmalion, qui pourrait lui valoir une nouvelle condamnation si son appel est rejeté le 26 novembre prochain.
