« Il faut qu’il retire son texte… », Les choses se compliquent pour Macron en Nouvelle-Calédonie

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En Nouvelle-Calédonie ce jeudi 23 mai, le président de la République s’est engagé à ce que la réforme pour dégeler le corps électoral « ne passe pas en force » tout en demandant la reprise du dialogue entre indépendantistes et loyalistes en « vue d’un accord global » ainsi que la levée « de manière immédiate » de « tous les blocages » et des « points de violence ».

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Un appel qui semblait rester lettre morte ce vendredi dans le quartier de Rivière Salée, au nord de Nouméa, comme l’ont constaté nos journalistes sur place.

Outre les banderoles toujours déployées pour notamment dire « non au dégel du corps électoral », des barrages étaient encore en place pour filtrer l’accès à cette partie de la ville. Avec des militants indépendantistes montant la garde, machette à la main.

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Les loyalistes ne sont pas plus rassurés

Dans le quartier de Rivière Salée, les habitants interrogés par BFMTV n’ont pas fait davantage cas de la visite et des prises de parole présidentielles. N’en attendant rien pour la plupart, ils n’y ont même pas jeté un oeil.

Au sud de Nouméa, la venue d’Emmanuel Macron n’a pas non plus rassuré des habitants loyalistes, qui estiment plus sûrs de continuer à monter la garde pour protéger leur rue.

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Et leurs craintes vont bien au-dela de la crise actuelle, qui dure depuis une dizaine de jours.