« Il avait une infection pulmonaire », les circonstances de la mort de Le Gros Bedel dévoilées
Lome Actu, 04 juillet 2024 – Le Gros Bedel, producteur ivoirien est mort le 1er juillet denier suite à une crise cardiaque. Sa mort a entrainé une onde de douleur au sein du showbiz ivoirien.
La lumière a été faite sur la mort mystérieuse de Le Gros Bedel. Invité, un proche de l’homme d’affaire a fait des révélations sur la mort de celui-ci. Le Gros Bedel est mort suite à une courte maladie.
Lisez ici les circonstances de la mort de Le Gros Bedel :
« Je vis avec lui depuis toujours. Avant que nous allions à l’hôpital, son mal avait commencé depuis environ une semaine. Il avait de la fièvre, du paludisme, des symptômes habituels étant donné qu’il bougeait beaucoup. La semaine dernière, quand je lui ai demandé ce qu’il avait, il m’a dit que c’était de la fatigue et du paludisme, car il ne se reposait pas assez. Je lui ai donc conseillé de se reposer.
Dimanche, il a frappé à ma porte et a demandé que nous allions à la clinique pour faire des examens et un bilan de santé car il n’arrivait pas à bien respirer, comme si son cœur avait un problème. Nous sommes allés à la clinique, et après les examens, il m’a dit qu’il avait une inf€ction pulmonaire. Son docteur lui a dit que ce n’était pas très grave mais qu’il devait beaucoup se reposer et suivre son traitement.
Nous sommes donc rentrés à la maison. Il a mangé, pris ses médicaments et s’est endormi. Trois heures plus tard, il est sorti de sa chambre pour nous rejoindre, son neveu et moi, et nous avons discuté jusqu’à 4h du matin avant qu’il ne retourne dans sa chambre.
Lundi vers 11h, il m’a trouvé au salon et m’a rappelé que nous devions aller à Grand-Bassam pour saluer sa grande sœur et régler quelques affaires. Après, je suis allé dormir. Vers 14h, il a frappé à ma porte pour partir à Bassam mais a finalement décidé de me laisser dormir et est parti seul. Quand je me suis réveillé et que j’ai demandé après lui à son neveu, il était déjà parti.
Vers 23h30, je l’ai appelé pour savoir où il était. Il m’a dit qu’il était en route et 30 minutes plus tard, il est arrivé à la maison. Vingt minutes après son arrivée, il n’était toujours pas monté. Je suis descendu immédiatement car ce n’était pas normal. À peine arrivé au rez-de-chaussée, je l’ai vu dans les escaliers. Il m’a dit qu’il devait se reposer un peu avant de continuer. Trente minutes plus tard, nous étions toujours dans les escaliers car il ne pouvait pas monter. Nous l’avons aidé un peu à monter et, arrivés au premier étage, il a demandé à se reposer encore. J’ai trouvé cela inhabituel et ai appelé les urgences.
Quand l’ambulance est arrivée et que nous étions en route vers la clinique, il m’a demandé de prendre une photo pour immortaliser ce moment, disant qu’il était un monument. J’ai refusé mais il a tellement insisté que le monsieur avec nous m’a demandé de le faire. À la clinique, il a encore dit au personnel qu’il était un monument et qu’ils devaient bien le traiter, toujours avec sa joie. Il est entré dans le bloc pendant que je remplissais des documents et malheureusement, il n’en est jamais ressorti. »