Le 12 août 2019 reste gravé dans la mémoire collective des mélomanes africains. Ce jour-là, la Côte d’Ivoire perdait l’un de ses plus grands artistes : Ange Didier Houon, plus connu sous le nom de DJ Arafat.
Six ans plus tard, l’ombre du « Yorobo » plane toujours sur les scènes, les playlists et dans le cœur ardent de la « Chine populaire », sa communauté de fans.
DJ Arafat n’a pas seulement incarné le Coupé-décalé, il l’a propulsé au-delà des frontières africaines. Dès le début des années 2000, il s’impose avec le titre « Hommage à Jonathan », qui le propulse au rang des figures les plus marquantes de la musique ivoirienne.
Auteur, interprète et producteur, il développe un style unique mêlant rythmes effrénés, paroles percutantes et prestations scéniques explosives. De « Kpangor » à « Dosabado » en passant par « Moto Moto », DJ Arafat a repoussé les limites du genre, l’exportant sur les plus grandes scènes africaines et européennes.
Son charisme, sa créativité et son audace ont fait de lui bien plus qu’un artiste : un symbole de liberté et un leader culturel.
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Le tragique accident de moto du 12 août 2019 met fin à sa carrière, mais pas à son influence. La « Chine populaire » perpétue son style, son langage et ses valeurs à travers des hommages musicaux, des concerts commémoratifs et des rassemblements chaque année. Comme le dit l’adage : un artiste ne meurt jamais.
En six ans, DJ Arafat est passé du statut de star à celui de véritable légende, inscrivant à jamais son nom dans l’histoire de la musique africaine.