Une réévaluation des partis politiques a conduit à la suspension pour trois mois du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) et de l’Union des forces républicaines (UFR), respectivement dirigés par l’ancien président Alpha Condé et l’ex-Premier ministre Sidya Touré.
Cette décision a été annoncée par le gouvernement de transition le 14 mars, et elle s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à assainir le paysage politique national. Les autorités reprochent aux partis concernés de ne pas avoir justifié leur existence bancaire ou de ne pas avoir tenu de congrès récemment.
En revanche, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dirigée par Cellou Dalein Diallo, a été exemptée de cette suspension, mais doit organiser un congrès avant mai pour continuer ses activités.
Cette suspension marque un tournant important sur la scène politique guinéenne et alimente les craintes d’une éventuelle répression de la diversité politique.
Les critiques, tels que Fodé Baldé, porte-parole de l’UFR, craignent que ces actions ne s’inscrivent dans une stratégie visant à consolider le pouvoir du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) au détriment des autres partis.
Recevez l'actualité directement dans votre boite mail !
MERCI !
Le cas de l’UFDG soulève également des inquiétudes, car sa tentative de congrès a été suspendue par la justice pour des raisons internes, ce qui fait craindre une possible purge au sein de l’élite politique guinéenne.