Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a déclaré que les élections présidentielles et législatives se tiendraient le 30 novembre 2025, une décision qui suscite l’indignation de l’opposition.
Ses détracteurs estiment que cette annonce constitue une tentative de prolonger son mandat et dénoncent une manœuvre politique élaborée. En revanche, certains experts juridiques affirment que cette programmation respecte le cadre législatif actuel, soulignant la complexité juridique entourant la fin de son mandat.
L’opposition soutient que le mandat présidentiel d’Embalo aurait dû se terminer le 27 février, tandis que la Cour suprême a suggéré que le président poursuivrait son mandat jusqu’au 4 septembre, créant ainsi une incertitude juridique.
Idrissa Djalo, un leader de l’opposition, accuse la classe politique de la Guinée-Bissau de violer l’État de droit, tandis qu’Ismael Sanha, spécialiste des relations internationales, défend la légitimité de la programmation des élections conformément à la loi électorale.
Cette annonce d’élections fait suite à la dissolution du Parlement en décembre 2023 par Embalo, juste après des troubles ayant été qualifiés de tentative de coup d’État, une dissolution qui avait soulevé de vives tensions dans le pays.
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