La lutte contre la grippe aviaire s’intensifie au Togo. Le général Damehame Yark a ordonné l’abattage de plus de 6 532 poulets infectés à Adjengré, Kouloumdè et Anyron Kopé. L’objectif est clair : empêcher la propagation du virus mortel H5N1.
Après que des analyses de laboratoire ont confirmé la présence de grippe aviaire hautement pathogène, le gouvernement a pris des mesures drastiques. Trois élevages sont touchés :
- Éts SOPURE à Adjengré (préfecture de Sotouboua), propriété de Loneteing Bikassam, avec 2 928 poules pondeuses.
- Ferme de Komlan Zacharie Wobenekou à Anyron Kopé (préfecture de Vo), abritant 3 439 poules.
- Ferme traditionnelle d’Abdouraim Seni-Worogo à Kouloumdè (préfecture de Tchaoudjo), où 165 poulets ont été trouvés infectés.
Restrictions strictes pour enrayer le virus
Le gouvernement a imposé trois mesures majeures pour contenir l’épidémie :
- Abattage et destruction de toutes les volailles infectées, de leurs produits et du matériel d’élevage dans un rayon de 3 km.
- Interdiction de transport de volailles et de produits dérivés dans les cantons touchés (Adjengré, Anyron Kopé et Komah).
- Fermeture des marchés de volailles et des usines d’aliments pour animaux dans ces zones pendant un mois.
Indemnisation des éleveurs touchés
Afin d’atténuer l’impact économique, les autorités promettent une indemnisation financière aux éleveurs touchés. « L’indemnisation sera accordée selon le barème officiel », a rassuré le général Yark.
Le secteur avicole togolais est en plein essor, avec une croissance de 11 % ces dernières années. De 28,2 millions de volailles en 2020, le nombre est passé à 30,6 millions en 2021. Mais cette épidémie pourrait menacer les progrès du secteur.