La mairie du Golfe 4 a adressé un dernier avertissement aux occupants illégaux de plages. Ils ont reçu l’ordre de quitter les lieux avant le 31 mars 2025, sous peine d’expulsion forcée.
Cette mesure fait suite à une répression similaire dans le Golfe 1. En effet, les autorités intensifient leurs efforts pour réglementer l’utilisation des terres côtières dans le Grand Lomé.
L’intérêt public avant l’occupation privée
Le maire Jean-Pierre Fabre a défendu cette décision. Il la qualifie de nécessaire pour « l’intérêt public ». Selon lui, la municipalité n’hésiterait pas à faire intervenir les forces de l’ordre si les occupants refusaient d’obtempérer avant la date limite.
Cet ultimatum s’inscrit dans la campagne plus large du gouvernement visant à reconquérir les espaces publics et à faire respecter les lois d’urbanisme le long du littoral togolais.
Même son de cloche dans le Golfe 1
L’avis d’expulsion du Golfe 4 fait écho à l’opération menée l’année dernière dans le Golfe 1. Si cette mesure vise à promouvoir un développement organisé, elle suscite également des inquiétudes quant aux moyens de subsistance de ceux qui dépendent des commerces informels en bord de mer.
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