Gilbert Bawara répond à Marguerite Gnakadé : « Elle doit admettre sa part de responsabilité »

Gilbert Bawara répond à Marguerite Gnakadé : "Elle doit admettre sa part de responsabilité"
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Sur le plateau de New World TV ce 24 juin 2025, Gilbert Bawara a été interrogé sur la position de l’ex-ministre des Armées, Marguerite Gnakadé. Cette dernière a récemment fait des déclarations critiques contre la gouvernance du président Faure Gnassingbé.

En réaction, le ministre de la Fonction publique n’a pas caché sa surprise face à ces propos et a appelé à une réflexion sur la responsabilité politique.

Gilbert Bawara déplore la dérive de certains anciens responsables

Il a réagi vivement aux critiques de l’ex-ministre, soulignant qu’il était difficile d’accepter de telles positions venant de quelqu’un ayant occupé des fonctions ministérielles sous l’administration actuelle : « Il est difficile de comprendre une position aussi tranchée de quelqu’un qui a été ministre et qui a participé à la gestion du pays. »

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Il a rappelé que les membres du gouvernement ont tous leur part de responsabilité dans les décisions prises, et que les critiques devraient s’accompagner d’une réflexion sur le rôle joué dans les politiques passées.

Un bilan difficile à ignorer

Le ministre a également évoqué le fait que Marguerite Gnakadé ne pouvait pas se dégager totalement de la responsabilité de certaines décisions prises sous son mandat. « Si elle dénonce un bilan, elle doit aussi admettre sa propre part de responsabilité dans ce bilan », a-t-il déclaré.

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Gilbert Bawara a été clair lorsqu’il a été question de savoir si les critiques de Gnakadé pouvaient être perçues comme un signe de connivence avec les forces d’opposition. « Je ne crois pas qu’il s’agisse d’une connivence avec les Grognards, mais d’une dérive personnelle et idéologique », a-t-il ajouté.

Le ministre a ajouté que Gnakadé, en tant qu’ancienne ministre des Armées, devait assumer sa part des politiques de défense et de sécurité menées pendant son mandat, et que de telles sorties publiques ne favorisaient pas un dialogue constructif au sein de la politique togolaise.

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