Tragédie au Ghana : Des Togolais parmi les victimes de l’attaque meurtrière de Walewale

Une horrible attaque dans le nord du Ghana a fait sept morts, dont trois ressortissants togolais et un Burkinabé. L’incident, qui s’est produit le vendredi 14 février 2025 à Walewale, a provoqué une onde de choc dans toute la région et suscité de graves inquiétudes quant à la sécurité dans la région.

Que s’est-il passé ?

La tragédie s’est produite lorsqu’un bus de transport (immatriculé GR 7501-21) en provenance de Pulukoom dans la région du Haut-Est est tombé en panne près de Loagri, à proximité d’un poste de police. Le chauffeur est parti chercher un mécanicien à Tamale, laissant derrière lui son assistant, des passagers et des policiers postés à proximité.

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Dans une tournure choquante des événements, un groupe d’hommes armés a pris d’assaut les lieux, ouvrant le feu sur les passagers et les policiers. Les assaillants ont ensuite incendié le bus, laissant derrière eux le chaos et la dévastation.

Le bilan s’alourdit

Trois corps ont été découverts dans les décombres calcinés du bus, dont celui d’un jeune enfant. Une quatrième victime a été retrouvée le lendemain matin. Dimanche 16 février, le bilan s’élevait à sept morts, trois autres blessés ayant succombé à leurs blessures dans les hôpitaux de Walewale et Tamale.

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Parmi les victimes figuraient trois ressortissants togolais et un Burkinabé, ce qui souligne l’impact transfrontalier de cette tragédie.

Cette attaque est la dernière d’une série d’incidents violents dans le nord du Ghana, une région aux prises avec des tensions ethniques et la menace des groupes armés. Quelques jours plus tôt, le 11 février, un autre bus avait été attaqué près de Wulugu, faisant trois morts et le véhicule incendié.

Le conflit en cours à Bawku, qui a fait plus de 50 morts, est considéré comme un facteur contribuant à la montée de la violence. Les autorités locales subissent une pression croissante pour résoudre la crise sécuritaire et protéger les civils.

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