La récente augmentation des tarifs de l’électricité au Togo a déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux. L’ancien député Gerry Taama est au cœur de la controverse.
Sa publication Facebook critique concernant la hausse de 12 % a divisé l’opinion publique et révélé de profondes fractures politiques dans le pays.
La publication de Gerry Taama sur Facebook
Ce politicien et entrepreneur togolais au franc-parler n’a pas mâché ses mots. Il a écrit : « 12% d’augmentation du prix de l’électricité. Personne ne vient nous expliquer ce qui se passe. Ce qui m’énerve, c’est le petit peuple qui va payer pour la mauvaise gestion d’anciens gérants qui ne sont pas inquiètés. Pauvre de nous. Je trouve où bouche pour parler encore ? Gerry.»
Sa déclaration peu après l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs, est rapidement devenue virale. Elle a accumulé des centaines de partages et de commentaires.
Cependant, la publication a suscité des réactions immédiates, notamment une remarque particulièrement acerbe de la part d’un abonné : « Toi Gerry, tu fais parti de ceux qui ont plongé le pays dans ce désordre ». Jamais du genre à reculer, Gerry Taama a rétorqué : « Tu es un âne. Tu ne connais pas la page de ceux qui sont aux affaires? Peureux comme ça », avant d’ajouter : « Je n’aime pas les ânes. Ceux qui sont responsables il les connaît. C’est ceux qui se sont battus qu’il regarde .»
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Les partisans de Taama le félicitent pour sa franchise face au pouvoir, tandis que ses détracteurs l’accusent d’hypocrisie.

Le contexte de la hausse des prix de l’électricité au Togo
Cette controverse survient alors que les consommateurs togolais sont confrontés aux nouveaux tarifs d’électricité mis en place par la CEET. Si le gouvernement maintient que cette augmentation est nécessaire à l’amélioration des infrastructures, des critiques comme Taama affirment qu’elle affecte de manière disproportionnée les citoyens ordinaires, déjà confrontés à un coût de la vie élevé.
La Ligue togolaise des consommateurs a fait écho à certaines des préoccupations de Taama, notamment concernant l’absence de consultation publique avant la mise en œuvre de l’ajustement tarifaire.