Lomé Actu, 25 mai 2024- Dans un procès historique, la Cour d’assises de Paris a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité trois hauts cadres des services de renseignement syriens.
Ces derniers sont jugés pour leur rôle dans la disparition, la torture et la mort de Mazzen et Patrick Dabbagh, père et fils franco-syriens. Les généraux Ali Mamlouk et Jamil Hassan, ainsi que le brigadier général Abdel Salam Mahmoud, ont été reconnus coupables de complicité de crimes contre l’humanité et de complicité de délit de guerre.
Cette décision, saluée par les parties civiles et de nombreux Syriens présents à l’audience, marque un tournant dans la lutte contre l’impunité pour les crimes commis par le régime de Bachar el-Assad. Obeida Dabbagh, frère et oncle des victimes, a salué ce verdict historique, le qualifiant de « première étape » vers la justice pour tous les Syriens victimes du régime.
L’avocate des parties civiles, Me Clémence Bectarte, a souligné l’importance de ce procès, qui a permis d’exposer publiquement les preuves des exactions du régime syrien. Bien que les accusés puissent faire appel à cette condamnation, la décision de la cour représente un symbole d’espoir pour les victimes et une condamnation forte du régime syrien.
