Le Premier ministre Gabriel Attal tient ce mardi son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.
A travers cet exercice incontournable de la Ve République, le locataire de Matignon a esquissé les grandes lignes de l’action gouvernementale pour les mois à venir. Le discours promet d’être scruté par l’opposition parlementaire, et à l’extérieur du palais Bourbon. Et pour cause, il intervient dans un contexte marqué par un mouvement social d’ampleur des agriculteurs, à quelques mois des élections européennes.
Depuis 15 heures, en lieu et place des traditionnelles questions au gouvernement, le Premier ministre, Gabriel Attal, prononce son premier discours de politique générale au palais Bourbon. Le mot d’ordre : réaffirmer la position de la France. « Je propose que la France soit pleinement souveraine », a fait valoir Gabriel Attal.
A l’Assemblée nationale, le Premier ministre annonce le gel des avoirs des trafiquants de drogue. Sur le volet de la laïcité à l’école, Gabriel Attal estime qu' »on ne négocie pas avec la République ».
L’interruption volontaire de grossesse sera bien inscrite dans la Constitution: « Nous inscrirons le droit à l’interruption volontaire de grossesse, au sein de notre texte fondamental, au sein de la Constitution« , promet Gabriel Attal.
Le Premier ministre estime que « conquérir de nouveaux droits, c’est reconnaître et défendre sans relâche le droit des femmes à disposer de leur corps ».
S’il concède que tous les problèmes ne seront pas réglés dans l’immédiat et que les « chantiers sont complexes », Gabriel Attal veut que l’objectif de souveraineté alimentaire soit désormais clairement inscrit dans la loi. « Produire c’est c’est être souverain », assure-t-il.
« L’impunité, c’est fini » lance Gabriel Attal qui annonce une nouvelle peine « équivalente » aux travaux d’intérêt général pour les moins de 16 ans, des « travaux d’intérêt éducatif »
