Un an après le coup d’État qui a chassé Ali Bongo du pouvoir, le Gabon se prépare à une nouvelle étape cruciale de sa transition politique.
Les autorités militaires ont annoncé le lancement de la campagne pour un référendum constitutionnel, prévu le 16 novembre 2024. Ce scrutin permettra aux citoyens gabonais de se prononcer sur un projet de nouvelle Constitution qui modifie en profondeur le système politique du pays.
Pour approuver ou rejeter le texte proposé, les électeurs utiliseront un bulletin vert ou un bulletin rouge, respectivement. Pour garantir la transparence de ce processus, les nouvelles autorités ont décidé d’ouvrir leurs portes aux observateurs internationaux, une initiative saluée par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Cette décision marque un tournant par rapport aux restrictions imposées lors des précédentes élections de 2023, où les médias internationaux avaient été limités. Le projet de Constitution vise à remplacer le régime semi-parlementaire actuel par un régime présidentiel, une réforme qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique gabonaise à venir.
