Hervé Patrick Opiangah, ancien ministre des Mines du Gabon, est actuellement introuvable après avoir été convoqué par la police judiciaire à deux reprises la semaine dernière.
Ses avocats affirment n’avoir reçu aucune nouvelle de lui. Le 25 novembre, une rumeur largement diffusée sur les réseaux sociaux a suggéré qu’il se serait réfugié à l’ambassade des États-Unis à Libreville, information que l’ambassade a rapidement démentie, affirmant que ces allégations étaient infondées.
Les circonstances de sa convocation demeurent floues et il aurait ignoré la plainte qui avait été déposée à son domicile. Le procureur de la République aurait émis un ordre d’interpellation à l’encontre d’Opiangah, suite à des accusations portées par son beau-père, qui l’accuse de violence, d’inceste, de séquestration et d’usage de faux documents.
Les proches de l’ancien ministre qualifient la situation de harcèlement politique, soulignant qu’il avait milité pour le « non » lors du récent référendum. Selon les médias locaux, l’affaire semble être davantage liée à des accusations personnelles qu’à des fautes politiques, mais elle soulève des questions sur la sécurité et les motifs de sa disparition.
