L’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba a entamé une nouvelle grève de la faim pour dénoncer la détention prolongée de sa famille, notamment de son épouse Sylvia Bongo Valentin et de leur fils Noureddin Bongo Valentin, tous deux incarcérés depuis plus de 17 mois à la prison centrale de Libreville.
Selon son avocate, cette action vise à attirer l’attention sur l’aggravation de leur état de santé et à réclamer leur évacuation sanitaire vers l’étranger, affirmant qu’Ali Bongo considère leur détention comme une injustice manifeste.
En effet, des rapports médicaux ont révélé des problèmes de santé préoccupants pour Sylvia Bongo, qui souffre d’une augmentation inquiétante de la thyroïde avec des risques potentiels de cancer, et pour Noureddin, qui présente des complications auditives.
Ali Bongo, depuis son assignation à résidence à Libreville après le coup d’État de 2023, se montre déterminé à faire entendre ses revendications, même en réduisant sa consommation alimentaire et en cessant ses séances de rééducation.
À ce jour, les autorités gabonaises, représentées par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, n’ont pas encore répondu à ses demandes.
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