Le procès de Nicolas Sarkozy s’est ouvert le 6 janvier 2025 au tribunal judiciaire de Paris, au cours duquel l’ancien président est accusé d’avoir conclu un « pacte de corruption » avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi en vue de soutenir sa campagne électorale de 2007.
Arrivé sans faire de déclarations devant les journalistes, Sarkozy se dit « combatif » et déterminé, malgré les lourdes accusations qui pèsent sur lui.
Il est suspecté, avec ses proches collaborateurs tels que Brice Hortefeux et Claude Guéant, d’avoir mis en place un système de financement illégal alimenté par des fonds d’origine mystérieuse. Parmi les treize co-prévenus figurent également Éric Woerth, responsable financier de la campagne.
Ce procès, qui s’étendra sur quatre mois, juge Sarkozy pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics, de financement illégal de campagne et d’association de malfaiteurs, avec des peines potentielles de dix ans de prison et d’importantes amendes.
Ce n’est pas la première fois que l’ancien président se retrouve dans le viseur de la justice, car il fait face à plusieurs affaires judiciaires ces dernières années, dont le procès Bygmalion, où il a déjà été condamné.
La première semaine de ce nouvel affrontement légal sera consacrée aux questions de procédure, alors que les enjeux politiques et judiciaires continuent d’intriguer l’opinion publique.
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