Nicolas Sarkozy a été condamné de manière définitive le 18 décembre 2024 à trois ans de prison dont un an ferme sous bracelet électronique pour des accusations de corruption et de trafic d’influence liées à l’affaire des écoutes.
Son avocat a déclaré que l’ancien président de la République française allait respecter cette décision judiciaire tout en annonçant son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour contester cette condamnation.
Ce verdict, prononcé par la Cour de cassation, constitue une première dans l’histoire française, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre la corruption au plus haut niveau de l’État.
Âgé de 69 ans, Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, établi un accord avec son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert, dans le but d’obtenir des informations confidentielles et d’influencer une procédure judiciaire concernant l’affaire Bettencourt.
En plus de sa peine d’emprisonnement, l’ancien chef de l’État se voit également condamné à une période d’inéligibilité de trois ans. Les deux autres protagonistes de cette affaire ont reçu des sanctions similaires, tandis que Thierry Herzog se voit interdire de pratiquer sa profession pendant trois ans.
