La première motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, déposée par La France insoumise (LFI) avec le soutien des écologistes et des communistes, a échoué à obtenir le soutien nécessaire à l’Assemblée nationale le 16 janvier.
Avec seulement 131 voix pour, alors qu’il en fallait 288, le Parti socialiste (PS) et le Rassemblement national (RN) ont choisi de ne pas soutenir cette initiative.
Ce rejet a suscité des critiques, notamment de la part de Manuel Bompard, coordinateur de LFI, qui a qualifié cette décision d’« irresponsabilité » et a prédit que le gouvernement ne tiendrait pas longtemps face à la pression croissante.
Malgré cet échec, François Bayrou et son équipe se montrent prudents et optent pour une approche mesurée, conscientes du chemin ardu qui les attend. Dans son entourage, on insiste sur l’importance de rester concentré et déterminé, tout en reconnaissant que les concessions faites pour attirer le PS ont un coût élevé.
Le Premier ministre, qui ne dispose pas d’une majorité claire, pourrait avoir à recourir à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution lors des prochaines discussions budgétaires, exposant ainsi son gouvernement à de nouvelles motions de censure.
