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France : La succession de Dati à la tête du groupe LR crée des tensions

France : La succession de Dati à la tête du groupe LR crée des tensions

Member of the Les Republicains (LR) right-wing party, mayor of the seventh district of Paris Rachida Dati attends the first public meeting since she announced she was running for the Paris 2020 mayoral election, in Paris on November 7, 2019. (Photo by GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

La succession de Rachida Dati à la tête du groupe LR et apparentés du Conseil de Paris crée des tensions avec d’autres barons de la droite parisienne, irrités par un message de la ministre de la Culture sur la répartition des postes. Les 53 élus du groupe Changer Paris doivent élire leur nouveau chef de file après la démission de la ministre, qui a confirmé son intention de briguer la mairie de Paris en 2026.

La nomination surprise de Dati au sein du gouvernement de Gabriel Attal a entraîné son exclusion du parti. Jean-Pierre Lecoq, le maire LR du 6e arrondissement, a annoncé sa candidature à la présidence du groupe, appelant à « favoriser l’alternance à Paris (en 2026) avec Rachida Dati ». La sénatrice LR Catherine Dumas a également confirmé sa candidature, mettant en avant « la continuité du groupe » dont elle est la première vice-présidente.

Alors que Jean-Pierre Lecoq, maire LR du 6e arrondissement, et Catherine Dumas, sénatrice LR, ont annoncé leur candidature, Rachida Dati a apporté son soutien à Dumas et proposé sa propre candidature à une vice-présidence. Cette proposition a suscité une réaction immédiate des autres poids lourds du groupe, qui ont rappelé que l’ordre du jour de l’assemblée générale prévoit exclusivement l’élection de la nouvelle présidente ou du nouveau président.

Les dirigeants des Républicains avaient affirmé que leur parti serait « présent » lors des municipales malgré l’exclusion de Dati.

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