Le procureur de la République de Marseille a annoncé le démantèlement d’un réseau important de fabrication d’armes imprimées en 3D. Au total, 14 individus ont été interpellés dans cette affaire. Selon les déclarations du procureur Nicolas Bessone, ces armes, entièrement réalisées en plastique à l’aide d’imprimantes 3D, ont été fabriquées et commercialisées par ce réseau opérant en France et en Belgique.
Les personnes interpellées, âgées entre 18 et une trentaine d’années, sont impliquées dans divers rôles au sein du réseau, de la fabrication à la vente des armes. Certains servaient d’intermédiaires tandis que d’autres étaient des acheteurs, incluant des collectionneurs et des individus liés au trafic de stupéfiants. Les armes 3D, surnommées FGC (Fuck gun control) 9 mm, étaient vendues sur le dark web pour un prix allant de 1 000 à 1 500 euros.
Et ce, bien en dessous du coût d’une arme conventionnelle comme une kalachnikov. Les investigations ont débuté il y a plus d’un an grâce au travail des gendarmes de la division sur le dark web, et les paiements se faisaient en cryptomonnaie.
