Cinq anciens légionnaires, dont quatre Russes et un Ouzbek, ont comparu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Marseille. Ces derniers sont accusés d’être impliqués dans un réseau international de proxénétisme et de traite d’êtres humains. Ces hommes dans la trentaine, ayant quitté la Légion étrangère à l’exception d’un d’entre eux dont le contrat se termine en juillet, sont soupçonnés d’avoir organisé un réseau de prostitution dans une quarantaine de villes moyennes en France.
Et ce, en exploitant plusieurs dizaines de jeunes femmes originaires d’Ukraine et de Russie entre 2019 et 2021. Le procès qui s’est ouvert ce lundi devrait se poursuivre jusqu’à vendredi. Les accusés, qui avaient reçu des médailles de la Légion pour leurs missions à l’étranger, notamment au Mali, étaient également impliqués dans la gestion des rendez-vous des prostituées via des lignes téléphoniques géolocalisées à Nîmes.
Les jeunes femmes, recrutées via des groupes de discussion sur Telegram, étaient prises en charge par l’organisation qui s’occupait de tous les aspects logistiques, y compris les déplacements et l’hébergement dans des appartements loués.
