La mort de Jean-Marie Le Pen a suscité des réactions contrastées en France. Plusieurs rassemblements, autoproclamés « apéros géants », ont été organisés pour célébrer cet événement, notamment à Paris, à l’initiative de collectifs et de partis politiques de gauche.
Ces célébrations, marquées par des feux d’artifice et des chants, ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux, provoquant une vive controverse.
La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a exprimé son indignation, utilisant ironiquement une citation de Jean-Marie Le Pen lui-même : « Même l’ennemi a droit au respect ». Si elle a reconnu les propos et les actes inacceptables de l’ancien dirigeant du Front National, de nombreux membres de la droite et de l’extrême droite ont également condamné ces célébrations jugées irrespectueuses.
D’autres voix, comme celle du député socialiste Jérôme Guedj, ont critiqué le manque de grandeur d’âme manifesté par ces festivités, tout en rappelant la nécessité de ne pas minimiser le parcours controversé de Jean-Marie Le Pen.
