L’insulte « sales connes » lancée par Brigitte Macron à l’encontre de militantes féministes continue de provoquer une onde de choc. L’association Les Tricoteuses hystériques, née après le procès des viols de Mazan, a annoncé son intention de saisir la justice pour injure publique.
Sa présidente, Vigdis Morisse Herrera, estime que ces propos portent atteinte à toutes les femmes engagées contre les violences sexistes.
Elle appelle d’ailleurs celles qui se sentent visées à déposer plainte à leur tour. L’incident s’est produit après la perturbation d’un spectacle d’Ary Abittan, humoriste dont le retour sur scène reste contesté malgré le non-lieu judiciaire prononcé dans l’affaire de viol qui le visait.
Depuis la diffusion de la séquence, l’expression controversée est devenue un slogan viral. Sur les réseaux sociaux, des milliers d’internautes et plusieurs personnalités se réapproprient le terme sous forme de hashtags, de dessins ou de t-shirts revendicatifs, transformant l’insulte en symbole de résistance féministe.
Certaines militantes rappellent que, sans le combat mené par ces « sales connes », les droits des femmes n’auraient pas évolué. Ce retournement militant, amplifié par Instagram, TikTok et diverses influences artistiques, pourrait donner une portée politique et sociale bien plus large à cette controverse.
